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Vocalise-Étude
Mario Castelnuovo-Tedesco
Etudes pour Voix Moyenne et Piano
Editions Alphonse Leduc

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Mario Castelnuovo-Tedesco : Vocalise-Étude
Etudes pour Voix Moyenne et Piano
Editions Alphonse Leduc - AL17467 - 9790046174674
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Issu d’une famille installée Florence depuis l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968) n’entretient tout d’abord qu’un rapport distant avec la musique entendue la synagogue. C’est en découvrant Schelemo, rhapsodie pour violoncelle et orchestre écrite en 1916 par Ernest Bloch, qu’il commence comprendre ce que peut être une « musique hébra que ». Vers le milieu des années 20, le jeune compositeur déniche dans les papiers de son grand-père maternel une collection de prières mises en musique qui constitue le déclic : dès lors, Castelnuovo-Tedesco va s’abreuver la source de la musique juive. Après les Danses du roi David éditées en 1926, il écrit deux ans plus tard cette Vocalise-Étude pour voix moyenne et piano, afin de répondre une commande du professeur de chant Amédée-Landély Hettich, qui souhaite enrichir le Répertoire moderne de Vocalises-Études publié chez Leduc. La pièce rencontre tant de succès qu’elle suscite plusieurs adaptations instrumentales sous le nom de Chant hébra que (pour violon et piano : AL 17 713 ; pour violoncelle et piano : AL 17 196). Divisée en trois sections, cette mélodie sans parole s’ouvre sur une mélopée au caractère « triste et passionné », qui semble déplorer le destin tragique du peuple juif. Lui succède une danse populaire dont le mouvement « vif et obstiné » ne manque pas de panache. La troisième section, qui reprend le thème initial, puis laisse brièvement repasser le motif de la danse, permet cette œuvre poignante de s’achever sur une note d’espoir : C’est bien cette attitude volontariste, refusant toute résignation, qu’adopta le compositeur lorsque, fuyant les lois antisémites promulguées par Mussolini, il choisit d’émigrer en 1939 aux États-Unis, terre d’asile laquelle il devait rester fidèle jusqu’ sa mort une trentaine d’années plus tard.